Paris - Caen
Le voyage avait pourtant bien commencé...
C'est un train Corail, loin de la modernité : vitesse et design du TGV !!
Paris s'éloigne
Je suis dans un wagon à compartiments, je ne savais pas que cela existait encore, pas de chance. 8 voyageurs tassés à s'observer sans rien dire ou presque durant deux heures. Je ne suis même pas côté fenêtre ou côté couloir, non au milieu, bel et bien coincée ! Moi qui voulais rêver devant le paysage qui défile. Je ne peux même pas faire de photos. Malgré la climatisation, c'est une fournaise et mon voisin est large d'épaule. Peu après le départ, il s'endort ! Une petite fille, épuisée de larmes et de caprices, ronfle. Je prends ma revue d'actualités politiques, Marianne, pour ne pas la citer et le temps passe. A Evreux, deux voyageurs, dont mon voisin, descendent, une femme les remplace. Je m'installe près de la vitre sale où le soleil reflète, je respire un peu. Je contemple les villages, les belles maisons, la campagne Normande, on s'approche de la mer. A Lisieux, les voyageurs prennent les correspondances pour Deauville, Trouville, Cabourg...