16ème jour, Ile de Gorée
Après une heure d'attente à la gare maritime, c'est enfin le départ. La traversée ne dure que 15 minutes.
L'île est en vue...
C'est samedi, il y a beaucoup de visiteurs. On se fraie un passage, un guide propose ses services
Repères historiques. L'île a été bâtie par les hollandais. Triste lieu de transit pour la traite négrière atlantique. Aujourd'hui, 1200 habitants résident sur l'île.
Classé Patrimoine Mondial de l'Humanité, c'est l'UNESCO qui entretient le site et ses bâtiments. Les façades ont gardé leur style colonial
On s'achemine lentement vers les hauteurs
L'église de Gorée
Couleurs resplendissantes
Le coin des artistes
Les baobabs s'alignent tels les témoins du temps
L'art est la nature
Voilà peut-être un résumé de Gorée : l'océan, la liberté, l'île et ses bateaux, et en mémoire ses barreaux et ses chaînes...
Aujourd'hui, l'horizon est là, devoir historique et renaissance
Stèle élevée en 1999 en commémoration de l'esclavage, elle a la forme de la proue d'un navire. La tension est palpable...
Les tableaux de sable
Nous sommes au sommet : 136 mètres
Une image si tranquille
Les canons de l'armée française
On entame la descente
Beau spectacle avec Dakar au loin
La statue représentant les chaînes brisées. Emblème offert par les frères de la Guadeloupe
La fin de la visite est la plus éprouvante, celle de la maison des esclaves
Des hommes, des femmes, des enfants étaient entassés là en attendant le départ, sans retour. Mort, révolte, épidémie, tout ici porte les traces de la douleur
Les cachots où étaient emprisonnés les "récalcitrants"
Difficile de photographier : il y a du monde, les cellules sont très sombres, je ne peux pas déclencher le flash, c'est trop dur. L'émotion me serre la gorge. Il y a une sorte de recueillement, chacun avance silencieusement
La visite s'achève, le bateau nous attend, tout le monde se tait
Si vous allez au Sénégal, il ne faut pas oublier d'aller sur l'île de Gorée.
Lieu de mémoire du plus grand génocide de l'histoire
Le regard des enfants est perdu au large, vers Gorée...
Dernier cliché : le beau regard de la jeune femme assise derrière moi